Ce mardi 2 mai est la journée mondiale de l’asthme. Un événement, créé en 1998 à l’initiative de la Global Initiative for Asthma (GINA), qui réunit professionnels de santé et personnes atteintes d’asthme du monde entier, afin d’échanger et de s’informer sur les divers sujets liés à l’asthme. En France, cette maladie pulmonaire touche plus de quatre millions de personnes.

L’asthme, une maladie inflammatoire des voies aériennes 

L’asthme est une maladie chronique des bronches, dont les premières manifestations surviennent le plus souvent chez l’enfant. L’inflammation est responsable de divers phénomènes au niveau des voies respiratoires (œdème, contraction des muscles bronchiques, sécrétion de mucus) qui provoquent une obstruction bronchique.

L’asthme est caractérisé par la survenue de crises qui sont des épisodes de gêne respiratoire (dyspnée) sifflante (sibilants). Dans certains cas, la toux peut être le seul symptôme. Entre les crises, la respiration est en principe normale.

Le diagnostic de l’asthme en bref 

Aujourd’hui encore, de nombreux asthmes ne sont pas diagnostiqués. Une visite chez son médecin traitant est recommandée en cas de toux sèche persistante, d’essoufflement, de sifflements respiratoires, de sensation d’oppression dans la poitrine, de réveils nocturnes ou de limitation dans les activités liées à des gênes respiratoires.
Le diagnostic de l’asthme, établi par le médecin traitant, repose sur un premier bilan médical. Celui-ci débute par un interrogatoire minutieux sur :

  • les signes ressentis pendant les crises d’asthme ;
  • la fréquence et l’intensité des crises ;
  • les circonstances dans lesquelles les crises se déclenchent (à domicile, sur le lieu de travail, lors de pic de pollution, etc.) ;
  • d’éventuelles autres maladies (rhinitesinusite, etc.)

Des examens complémentaires sont effectués par un pneumologue, ou parfois un allergologue, notamment les épreuves fonctionnelles respiratoires (EFR). Ce test respiratoire permet de mesurer le souffle.
Ces examens sont nécessaires pour confirmer le diagnostic de l’asthme. Ils sont aussi recommandés pour en suivre l’évolution et adapter le traitement.

Les signes de l’asthme sont parfois difficiles à repérer

Lorsqu’on a de l’asthme, on pense fréquemment que « tout va bien », qu’on « gère ».
Pourtant, vous arrive-t-il de vous réveiller la nuit, parce que vous respirez avec difficulté ? Faites-vous  moins de sport que ce que vous souhaitez, parce que vous avez peur d’avoir le souffle trop court ? Est-ce que votre entourage vous fait remarquer que votre respiration siffle, ou que vous toussez régulièrement ?
Il existe de nombreuses situations au cours desquelles votre asthme peut vous gêner, sans que vous en ayez forcément conscience. Parce que vous y êtes habitué, parce que ça vous semble « normal ». Pourtant, si vous ressentez certains signes mentionnés ci-dessus, parmi d’autres, c’est que votre asthme n’est pas suffisamment contrôlé.

Comment contrôler son asthme ?

Le traitement de fond est l’élément principal du contrôle de l’asthme : il est essentiel de le prendre chaque jour. En effet, le traitement de fond a pour objectif de soigner la cause de l’asthme, à savoir l’inflammation des bronches. Et c’est ce traitement qui permet de parvenir à un asthme contrôlé, puis de maintenir ce contrôle.
En plus de cela, il est important de bien identifier les éléments qui peuvent déclencher une crise d’asthme : ils diffèrent en fonction des personnes, et bien les connaître permet de mieux les éviter.
Bien connaître son asthme, prendre son traitement de fond chaque jour : les éléments de base pour mieux contrôler la maladie, et mieux vivre au quotidien !

Source : ameli.fr et santépubliquefrance.fr